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Latex, bourrelets et fous rires!

Latex, bourrelets et fous rires!

Mlle V |

Faites-vous partie du 10% de la population qui profite de l'Halloween pour porter les “vêtements sexy” qu'on ne s'autorise pas le reste de l'année? :

● Infirmière cochonne (variante vampire ou zombie)
● Petit chaperon rouge (variante : qui est ton papi?... Il n'y en a d'autres?)
● Policier sexy (variante : la station est en coupure!)
● Personne nue (variante : gonflable Temu avec patchs ou fait maison)

On est quand même en droit de se poser la question : Quel genre de personne revêt un faux costume de nudité? Est-il à l'aise dans sa peau mais se retient-il de nous offenser? Sa verge est-elle si longue? Ou est-il, au contraire, tellement dégoûté par son propre matos qu'il en achète une meilleure version?

Pourquoi Paul devient-il, le temps d'une soirée, le plus gros “dick” de la place? Il y a des raisons psychosexuelles, culturelles et un peu coquines derrière ce phénomène complexe. Gardons en tête pour l'instant que Halloween, c’est la permission sociale de transgresser. En effet, les règles sautent avec les collants :

1️⃣ On a le droit d’être provocant, mystérieux, séducteur… sans jugement. Autrement dit : le sexy devient socialement acceptable.
2️⃣ Parce que jouer un rôle, c’est libérateur (et érotique)
Tu n’es plus toi-même — tu es un personnage. Et ça, c’est profondément excitant et on y revient plus loin!

Le déguisement permet de sortir de la pudeur habituelle, d’explorer des facettes de soi qu’on n’assume pas dans la vie quotidienne comme l'irrésistible envie de sucer le sang de Robert Pattinson. N'est-ce pas merveilleux tout ça?

👉 Celle qui se sent timide aura décousue le pouf du salon pour devenir Catwoman le temps d'un “Grrr”.
👉 Celui qui doute de sa virilité se sent fort et désiré en gladiateur.
👉 Celui qui n'est même pas vegane se transforme en sushi du jour!

Bref : le costume est une extension du fantasme! Mais encore faut-il avoir le courage de revêtir ce costume, cette façade, cette nouvelle identité. Parce que non, aujourd'hui on ne parle pas halloween, décorations, bonbons et séduction… on parle de quelque chose qui se cache une couche derrière tout ça : l’image.

En 2025, nous sommes nombreux à agir comme si la sexualité commençait dans le miroir, pas dans le lit.

Absolument! On veut du sexe torride… mais sans transpirer, sans se décoiffer, et surtout sans lumière! On veut connecter avec une image de perfection similaire à celle vue quand on appuie sur PLAY.

Notre rapport au corps influence directement notre plaisir, notre désir, et même notre ouverture à l’autre.

👉 Environ 60 % des femmes et 45 % des hommes disent que leur image corporelle nuit à leur vie sexuelle
👉 70 % des femmes disent éviter une position sexuelle parce qu’elles se trouvent “laides dedans”.
👉 45 % des hommes admettent s'inquiéter de leur apparence pendant l’acte.

Vous avez besoin de commencer le périple vers l'acceptation de soi? Vous avez besoin de vous voir autrement, de vous aimer un peu plus? Vous avez perdu vos clés hier? Moi aussi mais ça n'a rien à voir!, Revenons à l'image … Cet article est pour vous! Vous n'y trouverez aucun régime, aucune formule toute faite, aucune promesse de boîte à lunch en plastique achetée sur Shein et aucune suggestion de modification pour une simple et bonne raison :

Votre corps, votre image c'est pas un chantier à rénover… c'est un terrain de jeu à développer. POINT. Laissez-moi vous en convaincre.

 

Miroir miroir, dis moi qui est la moins laide.

J'ai toujours été enrobée et c'est bien facile de le voir sur les 658 photos de moi ou je gruge paisiblement un T Bone assise à côté du chien. “Bonhomme Pillsbury” c'était mon surnom et non, je n'ai jamais aimé les chaussons aux pommes. J'ai vécu dans une petite ville où l'obésité des années 1980 n'existait que dans ma cour.

J'étais donc la grosse de service pour laquelle il n'y a qu’un seul avantage : on ne te touche pas… physiquement. On le fait autrement.

Pourtant, tout ce dont je me souviens de mon parcours primaire secondaire c'est : la soif. L'irrésistible soif d'être comme les autres. Exactement comme les autres. Pas plus belle, plus fine ou plus mince… juste identique. Mais non. Image corporelle défaillante, intimidation scolaire et parentale, tentatives de suicide et détresse générale, c'était ça mon parcours.

Couper mes bourrelets avec des ciseaux et me “rabouter” avec une brocheuse je l'aurais fait, sans la moindre peur. Parce que la peur de vivre “grosse” toute ma vie me semblait bien pire que la mort.

Aujourd'hui, 20 ans plus tard, l'image que me renvoie la glace est la même mais j'ai choisi de la voir autrement. Après la naissance de mes enfants, j'ai compris que je ne serais jamais heureuse à traîner et mon estime personnelle dans une brouette depuis le sous sol. Fallait que ça change.

Une taille de guêpe ne me donnera pas la peau lisse. La peau lisse ne me donnera pas un fessier de béton. Et un fessier en béton ne fera pas épaissir ma chevelure! Ce sont des exigences qu’on s'impose une à la fois tout en sachant qu'elles n'auront jamais de fin.

L’image corporelle, c’est une construction culturelle, pas une vérité biologique. On ne naît pas complexé, on le devient à force de se comparer!


Un clic qui déforme

C'est vers l'âge de 9 ans, alors que le nombril est à peine sec, qu’on apprend “l’art” de la comparaison. D'abord avec les stars du petit écran comme Ariana Grande et Hannah Montana ; ces célébrités qui vont ensuite grandir avec nous. Par conséquent, la façon d'exposer leurs corps, quasi parfaits, à qui veut bien le voir, change notre perception de “l'ordinaire” le temps de crier “God is a woman”.

C’est à 11 ans que se situe…le moment charnière pour tous. Pensez-y : c'est à cet âge (environ) où selon les statistiques :

👉 On est généralement conscients de la masturbation et de son corps
👉 On a notre premier bisou/câlin
👉 On visionne du contenu pour adulte pour la première fois
👉 On vit des changements physiques et psychologiques importants

L’enfant entre dans la préadolescence et développe une conscience aiguë de son image. Il commence à se comparer de façon intensive, comme si c'était une discipline aux Olympiques : vêtements, popularité, beauté, corps.

🛑 Les médias et les réseaux (TikTok, YouTube, Instagram) deviennent LES références sociales.

➡️Plusieurs études montrent qu’à partir de 10 ans, les jeunes filles comparent leur corps à celui des célébrités ou influenceuses, et que près d’un garçon sur deux du même âge ne se sent “pas assez musclé” après avoir vu des modèles masculins médiatisés.

C’est à l'adolescence, entre 12 et 17 ans, que se construisent réellement les troubles de l’image corporelle, surtout si le jeune passe beaucoup de temps sur les réseaux.

Les “idoles” deviennent des miroirs irréalistes, et le regard des autres (likes, abonnés, filtres) devient un baromètre d’estime de soi.

Les réseaux, c’est un peu comme un miroir de maison hantée : tout le monde s’y regarde, mais personne ne s’y reconnaît. C'est déformé par l'oeil de la personne qui le regarde….de la mauvaise façon!

À force de voir des corps retouchés, filtrés et “parfaits”, on finit par croire que notre peau, nos plis et nos fesses en pâte à modeler sont un bug du système.

La bonne nouvelle? Ça sent le changement! Les réseaux peuvent aussi libérer! Il faut seulement suivre les bons comptes : ceux qui montrent des corps vrais, vivants et assumés. Ceux qui inspirent de par leurs prouesses ou leur “je-m'en-foutisme” admirable.

C'est le cas d'une jeune ballerine de 390 lbs que je regarde danser avec grâce sur instagram. Je suis tellement heureuse de voir des modèles en chaises roulantes sur les podiums! Il est clair que les jeunes différents d'aujourd'hui souffrent encore du jugement des autres. Cette intimidation, elle n'est pas née avec moi et comme la mode des leggings, elle n'ira nulle part! C'est promis.

Mais il semble qu'il soit plus facile, en 2025, de manoeuvrer un modèle tout en courbes que ce ne l'était à mon époque. Ne serait-ce que parce que la taille de “guêpe” soit aujourd'hui, une espèce en voie de disparition!

 

Solo? Vraiment?

Tant qu’on se déteste, on bloque l’amour de l’autre. Parfois, il faut s’aimer assez pour accepter qu’on nous aime.

La phrase qui m'a suivi tout au long de mon parcours personnel sonne à peu près de même : “Si je ne désire pas mon propre corps, difficile de croire que quelqu’un d’autre le fera”. Pour certains, comme moi, ça veut parfois dire de faire un bout de chemin tout seul, comme célibataire.

Un peu intense comme périple? Non. Je dirais même que c'est nécessaire.

Difficile, pour un ou une partenaire, d'apprécier un moment douceur en compagnie de ta gaine anti-intrusion et de ton soutien gorge anti-gravité. Personne ne veut d'un partenaire qui accepte de faire l'amour dans le noir seulement, recouverte d'une housse à barbecue!

Parce-que, croyez-moi, s'il y a une chose que je pige comme thérapeute de couple, c'est ceci : si votre moitié vous a choisi, c'est que la housse n'est pas nécessaire! Mais rien ne sert de l'entendre hein? Il faut surtout… y croire! Je sais… je sais : on y reviendra plus tard.

 

Le poids du désir

En 2022, la proportion d’adultes âgés de 18 ans et plus au Québec présentant un indice de masse corporelle (IMC) classé comme « obésité » est d’environ 29 %. Ça représente une personne sur 3.

Ce n'est pas sans conséquences :

♂️Chez l'homme, le surpoids et l’obésité peuvent réduire le taux de testostérone dans le sang et causer une dysfonction érectile chez 30 % d'entre eux.
♀️Chez la femme, le surpoids est souvent associé à une baisse de libido non pas biologique, mais psychologique (honte, gêne, peur du regard).

🛑 Bien que certains couples vivent avec des limitations corporelles diverses, dûs à un handicap ou un surplus de poids, il faut penser “outside the box”. Mon outil préféré : Le coussin d'angle.

Gonflable, transportable, il s'ajuste à tous les bourrelets! Il permet d'atteindre un angle nécessaire au plaisir sans se tapper une tendinite aiguë ou de disloquer la hanche sur un changement de position spontané.

Le corps peut être lourd… mais pas besoin que la libido le soit aussi!

Et vous le savez déjà… je sais. La sexualité n'est pas réservée aux corps minces et parfaits mais la santé sexuelle, elle, demande qu’on se sente vivant, pas prisonnier de son corps.

N'allez surtout pas croire que c'est un problème au féminin uniquement. Les hommes aussi se cachent : ventre rentré, lumière tamisée, peur de ne pas performer comme Rocco Siffredi un dimanche après midi. L’obsession du torse parfait ou du sexe géant crée autant de complexes chez eux que les fesses rebondies le font chez nous.

Saviez-vous? Les couples où les partenaires expriment de la gratitude mutuelle pour le corps de l’autre rapportent une satisfaction sexuelle 30 % plus élevée.

Alors… on fait comment?

 

La guérison : Fake it

Reprendre le contrôle de son image corporelle et en être fier ne va pas se produire en épelant le mot cellulite. Ça sera long! Aussi bien se le dire : pour chaque pas vers l’avant, il y en aura 10 vers l’arrière. Ainsi, en attendant, il va falloir faire semblant!

Le bon dosage, c’est celui où on se sent puissant, pas parfait. Trop cacher, on se camoufle. Trop montrer, on se perd dans la performance.

Le cuir, le latex, la dentelle, la fourrure sont des éléments de pouvoir! Le costume, la lingerie, le déguisement sont des moyens d’apprivoiser le regard.

1️⃣ Soit quelqu’un d'autre!
Le jeu de rôle consiste à adopter des personnages ou des scénarios pendant les rapports ou les interactions sensuelles et sexuelles. Les études et témoignages montrent qu’ils :

👉 Renforcent la confiance en soi : en explorant différents rôles.
👉 Diminuent l’anxiété et le stress : jouer un personnage permet de mettre de côté les inhibitions ou les complexes corporels.
👉 Améliorent l’intimité et la communication : les couples qui pratiquent le rôle play partagent leurs fantasmes, communiquent adéquatement et renforcent leur complicité.

2️⃣ Enveloppe le cadeau!
Je dis souvent : “Si c'est bien emballé, tu peux offrir un dildo à ta belle-mère!” La même belle-mère qui aime trop le beige, le couscous et la Bible.

“Ma chérie il t'a déjà choisie… imagine si tu ajoutes une boucle sur la carrosserie!?”

Magasiner de la lingerie peut être une belle expérience si on sait comment éviter les cauchemars :

Règle A : on magasine pour soi!
Inutile de traîner monsieur en magasin, c'est à soi qu'on veut plaire en premier. Ensuite, si ça fait lever son “gogo gadget au bras”… ce sera un bonus!

Règle B : on magasine au bon endroit!
Les boutiques Au 7ieme Ciel ont une grande variété de choix en magasin pour les VRAIES FEMMES et leurs admirateurs!
Règle C : on ose!
On ne règle aucun problème dans la vie en évitant de sortir de sa zone de confort. JAMAIS…
Non, ça ne sera peut être pas votre imprimé de léopard le plus polyvalent mais voyez ça du bon côté je vous prie : vous avez déjà bien assez de vêtements pour le travail!

C'est en respectant ces trois règles simples qu'on pourra atteindre :

👉 Confiance en soi et estime corporelle :
Porter de la lingerie qui plaît à soi-même peut renforcer le sentiment de séduction et d’acceptation de son corps.
👉 Stimulation sexuelle et excitation :
La lingerie peut augmenter le désir et l’anticipation, pour soi ou pour son partenaire. Les textures, couleurs et formes jouent sur la créativité et le jeu sensuel et l'imaginaire sexuel.
👉 Expression personnelle et ludique
Elle permet d’exprimer différentes facettes de sa personnalité. Les jeux de rôle ou les surprises intimes sont facilités par la lingerie et les accessoires.

« La lingerie, c’est un peu comme les filtres Instagram : tout est dans l’illusion d’optique! » Oui ya moyen de ressembler à un rôti de porc ficelé si on essaie vraiment! Mais y'a aussi moyen de ressembler à quelqu’un qui n'a pas froid aux yeux et qui a le courage qui vient avec ses ambitions!

 

La guérison : Apprendre
Pour avoir une meilleure relation avec moi-même, j'ai investi dans la thérapie. J'avais besoin que quelqu'un me rappelle régulièrement les choses qui me semblaient importantes. La jeune femme en moi avait aussi besoin qu'on m'oblige à ignorer : les appels au clic malsains et l'opinion des autres que je traîne dans ma valise depuis que je suis en âge de marcher. Ça m'a permis de :

1️⃣ Revoir les critères
Je me suis fait ma propre image d'un corps en bonne santé. L’indice de masse corporelle n'est pas toujours le bon indicateur d’une personne en bonne forme physique. Et être en bonne santé ne rime pas toujours avec une bonne estime de soi. Ça veut dire quoi pour
vous être beau? En santé? Confiant? Pour moi c'est devenu différent de ce que je peux lire dans les magazines.
2️⃣ J'ai étudié mon corps.
Je me suis réapproprié mon corps par le plaisir sensoriel, la rêverie et la masturbation. J'ai donné quelques frissons aux zones que j'avais jadis boudées parce que le corps change et qu'il faut apprendre à l’aimer dans ses versions évolutives. J'ai racheté un miroir à poignée et j'ai ravalé ma fierté!
3️⃣ Je comprends que le sexe c'est pas physique!
Le sexe, c’est pas un concours de beauté et
le plaisir ne se mesure pas en calories.Ce qui compte ce n'est pas la perfection, le rendu stérile et imagé de deux corps tièdes mais la connexion : ce qui les unit.

D'ailleurs, les couples qui se disent “très satisfaits sexuellement” sont ceux qui rient ensemble pendant l’acte, peu importe leur morphologie.

 

Cliquer ailleurs

S'il y a quelque chose à laquelle le périple vers l'estime de soi ne donne pas le choix c'est bien le débranchement. Il va falloir apprendre à rebrancher le désir sur le réel. Va falloir devenir la star de votre propre film érotique parce que ça va pas s'imposer à vous comme une verrue plantaire au spa.

Aimer son corps, c’est un acte érotique et politique. Ce n’est pas se résigner, c’est se réconcilier.

Je décide d'arrêter de regarder les Trad Wife faire des tartes sur le bord d'un comptoir en marbre. Le même ou elle allaitent leurs enfants et parfois même leur mari! Ça me stresse! Automatiquement, je culpabilise à l'idée de servir un Kraft Dinner dans une assiette en plastique. C'est la même chose pour l'emballage! Quand je regarde Kendall Jenner sur les podiums non, je ne suis pas au meilleur de ma confiance! Alors je passe… Impossible de comparer les pommes aux oranges.

Si vous avez l'estime fragile, faites de même! Regardez plutôt le dernier discours de Jane Goodall, le dernier album d’Elton John ou le dernier concert de Billy Eilish. Suivez ceux qui ont les valeurs aux mêmes places que les vôtres : c'est à dire ailleurs que dans le cul! 🤪

Parce que la vie de tous les jours n'a rien à voir avec l'esthétisme. Le réel défi c'est d'essayer d'avoir l'air sexy avec un appareil d'apnée du sommeil qui fait de la boucane! C'est aussi essayer de “conclure” avant la fin de Pat’Patrouille sans réveiller le p'tit dernier dans le porte-bébé!

C'est s’obliger à se dire “Je t'aime” à soi-même, malgré la calvitie et les seins qui rappellent drôlement les oreilles d’épagneuls!

Le défi c'est d'être son propre super-héros.

Et parfois, pour se faire, il suffit d’un miroir, d’un bon lubrifiant et d’une touche d’audace! On découvre alors qu'on peut être encore mauditement sexy… même avec des bas de contention!

Finalement, Halloween, c’est la fête où l’on peut être tout ce qu’on veut : sexy, monstrueux, ridicule ou divin, fatigué ou coquin. Mais si, cette année, le vrai costume, c’était celui qu’on enfile tous les jours : celui du corps qu’on tolère, ou qu’on aime pas encore assez?
Yes!

MLLE V – Conseillère en Sexologie
mllev.com